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| [Mission Rang A] Traque: Un rejeton du démon | |
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Points d'activité : 42 Messages : 31 Feuille de personnage État Physique: En pleine forme Réserve de Chakra: 20/20 Ryos: 5300 | Sujet: [Mission Rang A] Traque: Un rejeton du démon Dim 31 Mar - 9:56 | |
| « La plus grande faiblesse humaine a toujours été son prochain. » Reikenichi Archipel Ouest. Mer brisée à flanc de falaise. Le vent gorgé de sel marin et aussi glacial et sinueux que les doigts d'une femme des rivières. Ça me picote les mains, cette humidité ambiante, des piqûres de moustique. J'ai décidé de laisser mes équipiers sur la touche pour cette mission, à moi la récompense pour cette tête. J'en ai besoin. Aucune envie de partager. Depuis que les gangs infestent le pays, le transport est limité voir complètement paralysé. Se rendre aux archipels est devenu plus complexe, il faut embarqué soit avec les quelques rares caravanes commerciales, soit dépêchées des transports de guerre. Mission de Rang A pour un membre de l'Uran : une traque et un effacement. Ma cible est un déserteur, un membre de clan ; déporté ses noms innés et depuis longtemps considérés comme un crime nécessitant des moyens drastiques afin de garder les secrets de Kiri en Kiri. J'ai déjà rencontré ma cible, Genkishi Ozuki, un Jonin au fort tempérament, sans doute un peu trop idéaliste pour cette nation malgré qu'il en a hérité son goût du combat.
L'accostage sur les côtes s’est bien déroulé. Les déferlantes ballottent le navire, et le vent crisse dans ses anfractuosités. Mes pieds touchent le sable grossier, la brume est épaisse sur les terres bien que brassées sans cesse par l'air véloce et brutal. L'archipel ouest ne se constitue pas de grande île par chance. Les Renseignements ont précisé que la femme de Genkishi était potentiellement en sa compagnie, or, cette femme, civile, avait sa famille dans le village de pêcheur de l'île la plus grande de l'archipel. Les recherches ne pouvaient que débuter sur cette île.
J'avance, la plage de gros sable s’entre-chasse vite de la lisière d'une forêt rabougrie, genre d'arbres-fouillis, touffus et petits, une sorte de fourrée, de toundras rachitiques aux allures de géant. Ils ont le vert morose et le corps frêle. J'avance comme un cobra, sinuant la verdure, éclair sombre dans la nature sclérosée et torturée par les rafales. On m'a fait accosté sur une côte déserte de monde, simple prévision pour ne pas alerter les civiles.
En retrait, caché dans la brousse, je longe de loin la côte, me dirigeant vers la ville de pêcheur. Au loin, j’aperçois ses côtes se dessiner. Avec le port des maisons sur pilotis chevauchent les vagues écumeuses allant se perdre sur le sable broyé des berges. La ville est vivante, du bois vert braille sur le marché et sur la place. Une odeur forte avec le vent marin, accouplement sensitif. Les premières rues s'échelonnent sur du pavé grossièrement posé, des lanternes pareilles à des ailerons se balancent au bout de leurs rampes de bambou arque voûté. Je prends racine parmi les branches, à la lisière de la forêt plus fournie qui s'élève à une bonne centaine de mètres du village. L'océan est d'un gris verdâtre, son eau léchée des vapeurs de brume, épaisse et informe. Sur les pans de mur, à leurs bases, le mucus verdit les traits des planches et les interstices des ardoises. L'aube pose sa rosée, du rose défraîchi semble nimber, fantomatiquement, l'horizon grisâtre. Quelques frêles bateaux de pêche s'éloignent du port pour leurs journées de labeur, les hommes s'affairant, de-ci, de-là, dans les embarcations, à préparer les filets et les caisses. Au village des femmes s'activent déjà. La journée, le bourg est désert du bras viril de Dieu, un paysage matriarcal ce dessine pendant que les hommes d’essai à braver la Mère. Un combat fœtal. L'homme n'est qu'un bambin dans le ventre de la création, il se bat contre elle, mais, désertant une terre il laisse la mère en reine, et revenant, la nuit tomber, laissant derrière l'eau et la tempête, il laisse la mer en reine.
Une femme, dans la panade de la matinée, s'éloigne du village. Figure fluette dans son kimono minimaliste. Couleurs paysannes de taupe à beige. De là où je la vois, elle ne doit avoir qu'à peine vingt ans, la peau des campagnes brunit ses traits, le visage fin aux longs cheveux d'ébène. Son pas est celui de la discrétion, c'est le genre de pas d'une femme volage, allant, dans l'éclipse de son mari, fuir dans les bras de son amant, le pas n'ayant de serein que son apparence et qui, dans le fond, est celui d'une méfiance paniquée. Je la suis des yeux un instant, avançant dans l'herbe humide, un panier d'osier ballottant à son bras. De branche en branche je vais pour me déplacer, suivre ce mouvement inhabituel, ce n'est peut être qu'un adultère, mais il s'agit peut être de la femme de Genkishi allant pour lui donner des vivres. Genkishi est bien prudent, il se sait plus en sécurité dans la nature que dans les espaces parfois recensés du pays de l'eau en la présente des nombreux villages pêcheur des archipels.
La femme s'enfonce plus profondément parmi les troncs et la brume basse. Elle est comme un fantôme simulant de nouveau sa mort. Je la scrute. Elle est vraiment jolie, un peu trop docile, elle a le regard de l'obéissance incrusté dans ses orbes noirs. Ça m'excite cette servilité. Elle avance. Le paysage se fait un peu plus rocailleux, les racines des arbres s’emmêlent à celles des pierres. Elle s’est calmée, son pouls à basculer à celui d'une intime assurance, croyant dur comme fer à ce que personne n'était en mesure de la suivre ni de la repérer. Berné dans ses propres émotions. Je suis là, juste au dessus d'elle à la guetter le museau alléché. Derrière mon masque, ma langue pourlèche mes babines. Je sens mon but tout proche. Elle s'arrête, imite les trilles d'un oiseau moqueur, vite secondé par une nouvelle suite de notes venant des grottes. J'ai pris mes précautions, la femme est déjà sous le joug de mon ciblage de chakra. Encore pendants, des fils de chakra sont accrochés à quelques points stratégiques de son corps. Je peux l'immobiliser à tout moment. J'aime les choses avec une touche de théâtralité. Des pas arrivent de la grotte. Le bon moment : là où la tête blême d'Ozuki franchira le seuil de la bouche de pierre, le moment où ses yeux cligneront du passage du noir souterrain au blanc pâle des journées brumeuses. Les câbles spirituels se tendent. Un jappement de surprise froisse la gorge de la femme élevée dans les airs, suspendu à même le vide. Le panier tombe au sol renversant ses pommes et ses galettes de riz. Genkishi est alerté, la main sur son arme, je suis déjà là, un genou à terre en dessous de cette femme spectrale dans le paysage fumigène. Ma main droite, au bout des doigts capuchonnés d'acier me passe devant le masque, les fils de chakra d'un mauve empoisonnés pulse du bout de mes doigts jusqu'aux points de colle à même le corps de l'humaine. Je fixe Genkishi pétrifier face à cette vision d’horreur, mon masque parlant de lui même, il sait ce que cette scène signifie. Sa fuite inutile, tellement inutile qu'elle a desservi la personne à laquelle il tenait le plus, sa propre femme. Comment devait-il réagir ? Comment aller il réagir ?
[H.RP : Un PNJ pour les réactions de Genkishi] |
| | | Points d'activité : 106 Messages : 89 | Sujet: Re: [Mission Rang A] Traque: Un rejeton du démon Lun 1 Avr - 3:26 | |
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| Genkishi Ozuki , Déserteur de Kiri, de niveau Jônin, membre du clan Ozuki |
Il était éprouvé de ce voyage, fatigué de son train de vie. Cette grotte était un lieu de transit, froid et humide. Il allait vers Oto, vers la paix et la tranquillité, là où sa peau et ses yeux ne serait pas une marque d'identité. Il se dressait difficilement, le froid engourdissant ses membres, en avalant une gorgée d'eau. Sa femme ne devait plus tarder. Elle tardait un peu, comme à son habitude. Genkishi s'avançait vers la lumière. On lui avait demandé de tuer la personne de trop. Dans sa famille, Genkishi était nommé Le Couard, pour son tempérament modéré. Il n'aimait pas tuer, contrairement à ses frères qui eux se faisait joie de découper hommes, vieux, femmes et enfants. Ce n'est pas qu'il ne savait pas le faire, loin de là, cela avait été un guerrier émérite au sein de son village. Mais il se considérait humain. Et Kiri était loin d'être un pays humain.
Les pas d'une femme bruissent le sol feuillu. Les pas de sa femme. Il s'avançait en dehors. Le blanc brûla ses yeux un instant. Et c'est une horreur d'ivoire qui l'attendait à son arrivée. Ils l'avaient retrouvé. Les traqueurs blancs. Ceux qu'il craignait le plus. Sa femme était ligoté par le chakra en l'air, une pendue gigotante. Elle crachait. Jamais elle n'avait été aussi moche. Un frisson parcourut son corps. Il saisit une paire de Shurikens qu'il lança en un arc de cercle parfait vers l'emplacement probable des fils de chakra. L'amour était une faille. Elle, une priorité.
Il sauvegarda sa forme dans son esprit et son corps explosa dans une giclée d'eau. En un instant, il s'infligea à lui même une décharge électrique extrêmement puissante censée frapper de plein fouet le Traqueur. Sa technique favorite. Celle où la cible se retrouve contre un élément pur, dénué de son lanceur. Sa liberté avait un prix. Il allait le payer. |
| | | Points d'activité : 42 Messages : 31 Feuille de personnage État Physique: En pleine forme Réserve de Chakra: 20/20 Ryos: 5300 | Sujet: Re: [Mission Rang A] Traque: Un rejeton du démon Sam 6 Avr - 2:07 | |
| « De la responsabilité à faire souffrir un innocent à la responsabilité de faire souffrir l'un des siens, je choisis le premier. Sans réfléchir. »
Reikenichi Genkishi Ozuki. Un ninja explosif. Ses capacités m'ont déjà été narrées au hasard de mes rencontres. Technicien de la conduction entre eau et électricité. Il n'est pas à prendre à la légère, une de ses particularités est son corps d'eau, pour moi il m'est un adversaire complexe, privilégiant les corps physiques. À peine Ozuki aperçut mon masque d'ivoire qu'il tenta, par réflexe amoureux de libérer sa femme. Les shurikens sans être instillés de chakra ne firent que frémir l'un des câbles retenant la pendue. Une seconde plus tard, le déserteur explosa en une gerbe d'eau à haut voltage. Vasque à grande étendue. Alerte, je me suis envolé, suspendu à un de mes câbles. Me servant du corps de la femme comme d'un bouclier contre les trombes d'eau. Elle ne mourra pas, certainement sera-t-elle sonnée. Le combat ne devait pas durer, il faut que j'en finisse au plus vite... L'eau en flaques partout grelotte de foudre, de grandes ploques strient à leurs surfaces. Ma main à mon masque, le relevant pour laisser entrevoir ma bouche ouverte. Un mudra maintenu, et des flammes gamberges du fond de mon corps, remonte l’œsophage, la trachée jusqu'à emplir ma bouche de sa sève brûlante. Dégorgement. Flammèche. Le bourgeon pousse ses feuillages calcinés. Purgatif lait de Ganesh. Je vais griller le monde, l'eau et sa parenté.« J'espère que tu aimes regarder les nuages Ozuki... » Formulais-je entre deux crachats rougeoyants, langue de feu. « Katon ! La Cage au lion ! »Une immense traîné rouge de ma gorge se repent au sol, grimpant les arbres en un dôme d'apocalypse, je me fais pyromane. Dans cette chaleur grimpante, je vois les flaques en vapeur... Je tiens en joue la femme d'un de mes boomerangs, juste sous la trachée. Dans son coma, elle se déshydrate. L’agonie d'une morte. « Montre-toi courageux Ozuki. » |
| | | Points d'activité : 106 Messages : 89 | Sujet: Re: [Mission Rang A] Traque: Un rejeton du démon Sam 6 Avr - 3:33 | |
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| Genkishi Ozuki , Déserteur de Kiri, de niveau Jônin, membre du clan Ozuki |
Son corps n'était plus, seule sa conscience persistait. Genkishi se demandait régulièrement comment cela pouvait être possible ? Sans cerveau, sans corps, que restait-il ? L'âme ? Une âme imperceptible ? Le ... Chakra ? Energie intérieure mystique, pourtant si banalisée ? Le traqueur blanc bondit a peine l'attaque proprement Ozuki lancée. Sa femme servit de bouclier. Elle prit une décharge beaucoup trop forte pour elle. Son corps chuta dans un coma sombre et profond. Cet enfoiré de l'Uran s'était servit d'elle comme d'un vulgaire bouclier. Il se résorbait en une masse approximativement humaine quand il subit l'attaque de flammes. Traqueur : Montre-toi courageux Ozuki. Il reprit sa forme humaine dans une agonie certaine. Des plaques rouges pissaient du sang à ne plus en finir. Ces flammes venaient de marqueur un tournant dans le combat. Il tomba au sol et jeta un oeil à la situation. Sa femme était sur le point de mourir. Lui, n'était pas en meilleur état. C'était la fin de la course. Sur la ligne d'arrivée, il s'effondrait. Passé l'euphorie de la fuite et du départ, il s'était bien amusé. La lame d'une arme si particulière glissa sous la gorge de sa femme. Électrochoc. Il se leva, sans aucune agressivité pourtant, et toisa le traqueur.Ozuki : Arrives-tu à enlever le sang qui coule sur tes mains ? Le vent, froid et sec, brûla son visage. Le temps semblait s'arrêter. La pièce était à son climax, le rideau se suspendait dans les airs.Ozuki : La chair que tu as dévoré à tant d'hommes et femmes innocents, se digère-t-elle bien dans ton estomac ? Sens-tu au fond de toi vibrer les cris des âmes que tu as arraché à ce monde ? Il regarda sa femme. Il aurait voulu que sa dernière image d'elle soit celle de la femme ravissante qui l'avait suivi jusqu'au bout du monde. Et il regarda le Traqueur. Il espérait, au fond, qu'elle survive. Plus il se débattait, plus le nœud coulant se refermait autour de la gorge de sa femme. Il allait être courageux. Mais au fond, il avait que même sa mort serait considérée comme celle d'un lâche, d'un Couard. Au moins, lui, avait été pur jusqu'à la fin. Ozuki : Adieu, Traqueur de Pendu. Puisse ton âme trouver son chemin jusqu'à la paix. Et il traça une ligne rouge sur sa gorge. |
| | | Points d'activité : 42 Messages : 31 Feuille de personnage État Physique: En pleine forme Réserve de Chakra: 20/20 Ryos: 5300 | Sujet: Re: [Mission Rang A] Traque: Un rejeton du démon Sam 6 Avr - 5:16 | |
| « La honte aux suicidés... »
Reikenichi Le suicide était... une... possibilité. À vrai dire, ce n'était pas le premier à en venir à ce discours décisif, cette lettre de deuil sous forme orale, lettre de deuil avec de l'encre rouge, l'encre d'une gorge tranchée. C'était... contre-productif. Ça me dégoûte. Faire son chevalier blanc de la liberté et là, d'un coup d'un seul mettre fin à tout ce que l'on a défendu. Et en plus, il essaye de me convaincre que ce que je fais est mal. Depuis longtemps j'ai oublié cette perspective morale, j'ai dompté, vécu, donné, offert, aimé souffrir et faire souffrir. Je suis bien plus vitaliste que tous ses suicidés ne supportant plus ni le monde, ni leur vie jusqu'à en mépriser ceux qui restent derrière eux après l'acte. Je crache sur leurs cadavres !
J'étouffe les flammes qui gronde encore comme un tonnerre applaudissement, le spectacle est fini, les fils du pantin ont été coupés et il est là pissant dans sa propre merde. Rouge sang. Grêle d'un corps en fournaise. Si je pouvais te traquer dans l'autre monde pour te tuer comme il se devait je le ferais. J'ai déjà poussé au suicide, il en résultait une conclusion simple, ceux-là n'avaient guère d’intérêt. Je regarde le cadavre, la mine triste. Il n'en valait pas la peine, j'aurais aimé l'affronter pourtant... Un lion en cage qui s’est laissé crever. Le moine qui s'immole au prix de la liberté. Quelle est ta liberté après le libre choix de te tuer ? Mes yeux viennent se recentrer sur eux même, je vois le tourbillon du cuir chevelu de la femme. L'étau se resserre sur sa gorge, les lames y imprimant une entaille suffisamment profonde pour que jamais cette marque ne disparaisse.
« Tu as bien fait de fermer les yeux très chers... tu aurais été navré de le voir ainsi... Je pense qu’à ton réveil il n'y aura plus grande chose que les traces du feu et du sang, mais très vite tu comprendras et très vite tu pourras me haïr... mais tu seras vivante, et dans ton pire chagrin tu remercieras peut être la vie de se présenter d'une rare brillance à tes yeux de revenant. »
Je dépose la femme sur le sol, à quelque mètre de l'Ozuki que je saisis. Il faut faire disparaître son corps et ses secrets avec lui, là est la phase finale d'une traque bien menée. J'entre avec le corps dans la grotte. Le sang, de la trachée éventrée, coule sur tout mon corps, quelques traînées longues glissent sur mon masque d'ivoire. C'est encore chaud. Chaud et poisseux. Un liquide épais et pourtant si fluide, ferreux, l'odeur forte. Mon hakama marin est devenu noirâtre sur une bonne partie et mon torse nu s'essuie de large cimeterre entre le rouge, l'ocre et le jaune au fil des épongements sanglants. J'ai dessiné un cercle dans la poussière, un grand cercle fourni des pôles de vie et de mort. Le corps d'Ozuki, je le dispose en son centre. Autour de moi des feux follets drapent le vide comme des cierges sur le long fleuve de la vie, emporté par les remous du courant. Stade du lotus, dans ce cercle temporel je fais passer les secondes égrainant le corps, les chaires, les organes, les muscles jusqu'aux os.
De poussière tu reviendras poussière Et inévitablement, tu iras nourrir la terrestre De tous tes secrets que tu garder caché Je les confis aux verres et jamais à d'autres humanités.
Ma mission accomplie.
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| | | Points d'activité : 415 Messages : 252 | Sujet: Re: [Mission Rang A] Traque: Un rejeton du démon Sam 6 Avr - 5:36 | |
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| | | | Sujet: Re: [Mission Rang A] Traque: Un rejeton du démon | |
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| | | | [Mission Rang A] Traque: Un rejeton du démon | |
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