• -= Vous en tant que personne =-
Nom : Jessica
Âge : 19 ans
Je suis : Une acheteuse Compulsive *_*
Centres d'intérêts : Forums, Dessin, Jäggermeister, acheter sur internet *_*
Niveau RP : Moyen, ou nul ça dépend des humeurs (Ancienne Tsunade)
• -= Vous en tant que personnage =-
Prénom : Kimi
Nom : Okami
Âge : 21 ans
Village, Voie et Grade souhaité : Kiri, ce qu’il y a (je ne suis pas difficile)
Description physique : Kimi est une jeune femme aux cheveux très longs, châtains clairs et aux yeux verts se mélangeant à du orange, qu’elle maquille seulement avec un trait de Khôl sur la paupière supérieure, la dotant d’un regard profond et très expressif, trahissant souvent ses humeurs et ses pensées. Elle mesure 1m68 pour 57 kilos et est donc disons « dans la moyenne ». Au niveau vestimentaire, la jeune femme ne s’habille qu’avec des tissus blancs et/ou bordeaux (voire rouge) mais ne supporte et ne tolère aucunes autres couleurs pour ses vêtements. Pour le détail de sa tenue, elle porte toujours des vêtements légers, confortables, lui permettant de se déplace voire se battre plus aisément. Kimi porte aussi un pendentif représentant un trèfle à seulement trois feuilles, mais ceci sera expliqué plus tard dans le récit du début de son existence. Elle ne porte aucun autres bijoux mis à part un bracelet de cheville orné de petits grelots qu’elle ne revête que lorsqu’elle veut se faire repérer lors de déplacement rapides, mais ceci qu’en de très rares occasions (vous comprendrez plus tard).
Description mentale : Kimi est une personne assez expressive, si elle est de bonne humeur elle en fera profiter tout le monde, mais si elle n’a pas le moral, elle restera facilement silencieuse et immobile, prouvant à tous son mécontentement ou sa tristesse. Mais elle est du genre à éviter les problèmes ou les minimiser pour éviter d’afficher son état d’esprit, consciente que celui-ci risque de créer un froid. Kimi aime être entourée, mais seulement de personnes sûres, c’est pour cela qu’elle prend le temps d’analyser chaque personne qu’elle rencontre pour éviter de souffrir et d’être trahie, chose dont elle a du mal à se remettre et dont elle aurait tendance à se venger. Son principal défaut est la curiosité, elle se retrouve souvent dans des situations ambigües parce que son instinct l’aura poussée à s’interroger et à chercher des réponses. Elle est aussi assez explicite, elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense, le genre de femme qui ne passe pas par quatre chemins pour dire quelque chose, mais en évitant d’aller trop loin, au risque d’être vraiment blessante. Sa principale qualité est la patience, elle sait que pour réussir ou pour obtenir, il faut du temps. Mais généralement, lorsqu’elle prend le temps, elle obtient ce qu’elle veut.
Histoire : C’était un village perdu dans les montagnes, dont personne n’a jamais connu l’existence, un village qui comptait une cinquantaine de personnes et où la vie était paisible ou du moins, normale. Les gens travaillaient la terre et élevaient des animaux de ferme pour se nourrir, s’entraidaient pour bâtir des habitations correctes et éduquaient leurs enfants pour leur apprendre à vivre, à survivre. Les gens de ce village étaient, d’un banal incroyable, ils n’évoluaient pas, restaient figés dans les même répétitions, dans les même coutumes sans s’ouvrir au reste du monde, ils restaient prostrés, cachés dans les hauteurs du monde. Dans ce petit village, vivait une famille, aussi pauvre que les autres mais avec des valeurs différentes mais qu’elle tenait secrètes. Dans cette famille on comptait un homme, sa femme et leur petite fille prénommée Kimi alors âgée de 6 ans. La passion de cette petite fille fut vite définie, elle aimait la nature et son calme, et sa sérénité. Déjà très tôt, elle fuyait le domicile familial pour aller s’aventurer en bordure de forêt, pour observer les feuilles tremblantes des arbres, qui dansaient sous un léger vent. Ou encore admirer le paysage fixe mais magnifique de son village tout en écoutant le chant des oiseaux, une vie simple mais paisible l’attendait, ou du moins…. C’est ce qui avait été prédit… Ce qui ne l’était pas par contre, c’était qu’un groupe de pilleurs avait établi un campement près du village et qu’il ne tarderait pas à venir mettre à feux et à sang les rêves de Kimi.
C’était un soir, les mouvements des habitants étaient devenu répétés et automatiques, ils étaient enfermés dans leur façon de vivre et de s’organiser, qu’ils ne se méfiaient de rien et de personne, tout comme l’était Kimi qui avait évolué et grandit avec eux. Mais ce fameux soir où rien d’extraordinaire ne se passait, et que le soleil commençait tout juste à disparaitre, d’étranges lueurs apparurent à l’entrée du village, faisant courber la tête de tout le monde pour regarder, curieux, ce qui pouvait bien approcher. Assise un peu en hauteur près du bois, son refuge, Kimi restait silencieuse mais ébahie par la spectacle, comme ci l’animation qui bouleverserait sa vie était enfin en train d’arriver, mais pas vraiment dans le sens espéré. Plus les lueurs s’approchaient, plus les voix s’élevaient, et les flammes se mirent à danser, emportant maisons et habitants, et ceux qui tentaient de fuir furent mis à mort sous la force de sabres et autres armes, un spectacle horrifiant pour une fillette d’à peine 6 ans. Doucement, elle se recroquevillait sur elle-même, ramenant lentement ses genoux contre son menton, laissant ses larmes entamer leur descente le long de ses frêles jambes. Elle resta ainsi un moment, seule dans la nuit, cachée par les buissons et les feuillages qui l’entourait et certainement sauvée par son silence de plomb. Ce n’est que lorsque les voix laissèrent place au calme et au seul bruit du feu qui emportait ce qui avait été un village, son village, son seul repère dans ce monde, le seul endroit où elle se sentait en sécurité. Maintenant il ne lui restait plus rien, mis à part la solitude et le désespoir, il lui faudrait sans doute assumer de se retrouver seule, de ne pas avoir été condamnée comme sa famille et le reste du village. Kimi resta prostrée toute la nuit, pleurant toutes les larmes de son corps, jusqu’à ce qu’elle prenne conscience qu’elle ne pouvait plus rester ici, qu’il fallait partir, au risque de finir… Comme tout le monde ici.
~ Quinze ans plus tard ~
Bon sang, qu’il faisait frais dans les bois, cette chaleur insupportable, j’allais devoir m’en accommoder jusqu’à ce qu’ils nous donnent le signal. Je n’avais plus l’habitude de voir le soleil, ou encore de le sentir caresser ma peau, cela avait le don de m’énerver, je grommelais dans mon coin, assise près de mes confrères et je guettais avec eux, j’écoutais comme eux, observait comme eux, et obéissais aux règles comme eux. Je voyais maintenant la vie comme un loup mais sans oublier mes racines et ce que j’étais vraiment, une humaine délaissée par le monde que mes semblables avaient construits. Je n’étais pas mécontente du chemin que j’avais pris, j’étais juste dans l’incompréhension, je me sentais oubliée dans un monde qui n’était pas vraiment le mien, même si j’adorais ma famille, ma seule famille, celle qui m’avait recueillie alors que je venais de tout perdre et que je n’avais nulle part où aller. J’avais acquis au cours de ces années, une agilité animale et un instinct sur développé, sans oublier une réflexion d’acier. Et je savais qu’il était temps pour moi de rejoindre le « système » humain, de me détacher de ma famille pour voir ce qu’était devenu le monde et surtout… De me venger et de venger mes rêves envolés. J’étais prête, j’avais été conçue pour ça. Mettre en pièce ceux qui m’avait volé mon enfance et mes parents, et ce jour était enfin là, j’étais impatiente.
Assise près des loups je guettais le retour des dominants, j’attendais les nouvelles, je ne tenais plus en place et lorsque je les vis à l’horizon je ne pu me contenir plus longtemps et j’entamais déjà une course effrénée pour les rejoindre, accompagnée de ma « sœur », Kyana, avec qui j’étais en permanence. Nous nous rendîmes donc au sommet d’une bute où deux loups noirs de tailles imposantes surplombaient les autres membres de la meute, ils m’attendaient et avaient certainement des réponses précieuses à me fournir. Je m’arrêtais près d’eux les saluant et plongeant mon regard dans celui du mâle, Aryon, décryptant le message à travers ses yeux ronds et luisants (n’ayant aucun autre moyen de converser). Je fis un pas en arrière, choquée et émue. Ils s’étaient installés dans une clairière, non loin de là, ils étaient enfin à portée de ma colère et de ma vengeance… J’attendis la nuit pour faire mon apparition, que j’avais d’ailleurs soignée, j’avais pris le temps de vêtir une tunique blanche avec une grande capuche que j’avais conçu avec un tissu que j’avais préalablement volé (Je volais dans les villages près des quels nous étions passé avec la meute), j’étais aller près d’une rivière pour prendre une sorte de bain et en passant, pour mettre de l’ordre dans mes cheveux, j’étais donc impeccable visuellement, il ne restait plus qu’à leur rendre une petite visite nocturne. J’avais fait mes adieux aux loups, car j’avais pris la décision de réintégrer la société dès le lendemain, c’est donc avec souffrance que je leur fis la promesse de réussir et de venir les voir dans quelques années. Cependant il m’était insupportable de penser à me séparer de Kyana, la laisser, l’abandonner, cela me torturais le cœur mais il fallait que je passe au-dessus, même si la blessure ne se refermerait jamais.
« Je vous garderais à jamais dans mon cœur… ». C’est sur ces derniers mots que je tournais les talons et que je partais à toute vitesse en direction du campement ennemi. Je me déplaçais rapidement, discrètement, avec la souplesse des loups et avec leur conviction. J’arrivais une heure plus tard, je les observaient depuis le bois, une lueur meurtrière dans les yeux, ils étaient assis autour d’un petit feu, à rire et à boire, pathétique. Je sentais la haine m’envahir, repensant aux flammes qui s’étendaient sur mon village, et les cris des victimes qui hurlaient leur douleur… Je me mordis la lèvre inférieure, laissant le sang s’écouler doucement, me donnant le courage et la force de faire un pas en avant. Je m’élançais en avant, fonçant sur mes proies comme un aigle, les moins désabusés par l’alcool purent apercevoir mon ombre approcher et se redressèrent, j’eu le temps de reconnaitre leurs visages, et enchainait férocement les coups, bondissant sur eux leur ôtant un à uns la vie, leur fracturant la colonne d’un simple mouvement de mes mains. J’étais rapide, mais je ne me rendais compte d’une chose… Cela faisait un bien fou, je revivais. Lorsque le massacre fut terminé, je passais lentement mon bras contre mon visage essuyant le sang de mes lèvres. J’y avais certes prit goût mais je n’étais et ne voulais pas devenir un monstre, je voulais m’éloigner de l’image qu’avait pu se donner ces sales types. Je devais à présent partir, construire quelque chose de nouveau, une vraie vie humaine, laissant derrière moi mon passé. Je rêvais d’un avenir meilleur, je voulais partager mon savoir, et surtout pouvoir à nouveau faire confiance à la race humaine… Vous vous demandez si j’y arriverais ? Moi aussi…